Connectez-vous

« FRAPP : Qui sera la prochaine victime des bavures policières » au Sénégal ?

Mardi 1 Juillet 2025

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Photo d'illustration
Photo d'illustration

Le FRAPP a appris avec consternation les bavures policières survenues récemment, ayant causé la mort de Talla Keita, âgé de 18 ans, à Rosso, suite à une altercation avec deux agents des forces de l’ordre.
 

Le certificat de genre de mort établi par le médecin indique que Talla Keita a succombé à des violences physiques graves.

 

À cette tragédie s’ajoute la disparition de deux jeunes de Cambérène, dans des circonstances troubles. Ces faits exigent une enquête rigoureuse et impartiale, afin de faire toute la lumière sur leur sort.

 

Ces drames viennent s’ajouter à une liste insupportable de victimes de violences policières :

Mamadou Diop, Balla Gaye, Fallou Sène, Bassirou Faye, Kekouta Sidibé, Dominique Lopy, Matar Ndiaye, Elimane Touré, Elhadj Thiam, Mamadou Ndiaye, Abdoulaye Wade Yengu, Ibrahima Mbow, Abdoulaye Timéra, Lamine Koita, Seck Ndiaye, Yamadou Sagna, Baye Cheikh Diop, Cheikh Coly, Famara Goudiaby, Pape Sidy Mbaye, Cheikhouna Ndiaye, Sadio Camara, Mansour Thiam, Moussa Dramé, Alassane Barry, Bourama Sané, Mafatim Mbaye, Pape Sarr, Cheikh Niass… Qui sera le prochain ?

 

Ces violences ne sont pas des accidents isolés. Elles relèvent d’un système : un ordre policier colonial qui perdure, malgré les changements de régime.

Un système où la force publique se croit au-dessus du peuple, où l’uniforme autorise la brutalité, où l'impunité est la règle.

 

Beaucoup pensaient qu’avec l’alternance politique, ces pratiques appartiendraient au passé. Il n’en est rien.

L’ordre policier colonial continue d’écraser les corps, de terroriser les quartiers populaires, de semer la mort. Ce n’est pas un abus ponctuel, c’est la logique d’un État qui refuse de rompre avec les fondements autoritaires et répressifs hérités de la colonisation.

 

C’est pour répondre à cette violence structurelle que, il y a quatre ans, le FRAPP a cofondé avec les familles de victimes le Collectif pour la justice et contre les violences policières. Certaines de nos manifestations ont été interdites, d’autres réprimées avec violence.

Celles et ceux qui ont interdit, réprimé, fermé les yeux, refusé de juger et de sanctionner les auteurs d’actes de torture et de brutalités sont co-responsables de la répétition des crimes policiers.

 

Face à ces actes d’une gravité extrême, le FRAPP :

 

- Exige que les procureurs des juridictions concernées ouvrent sans délai des informations judiciaires contre les agents impliqués dans ces homicides ;

 

- Appelle le ministre de l’Intérieur à engager une rupture réelle avec l’ordre policier colonial, en écartant les agents violents et en refondant en profondeur la formation, les doctrines et les pratiques des forces de sécurité.

 

Le FRAPP exprime sa solidarité avec les familles des victimes et rappelle que la mission première des forces de sécurité est de protéger la population, non de la brutaliser.

Nous voulons une police républicaine, au service du peuple, et non un bras armé contre lui. »

 

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) du FRAPP

Le 1er Juillet 2025

Nombre de lectures : 189 fois


1.Posté par Me François JURAIN le 02/07/2025 14:01
Quel jeu trouble, sous la houlette de son mentor GMS, "honorable", présentant deux particularités extrêmement dangereuses, à savoir la première, c'est qu'il parle toujours de sujets qu'il ne connait pas -ou si peu-, la deuxième, c'est qu'il possède un don que j'ai eu l'occasion de rencontrer, durant ma période professionnelle d'avocat à vocation pénaliste, à savoir de vous convaincre "que le soleil est bleu": sorti comme ça par n'importe qui, c'est une ânerie évidente, mais exprimé par ces personnes qu ont ce don de persuasion, vous vous trouvez à sortir dehors pour vérifier...

Bon, reconnaissons lui le mérite de parfois, voire souvent, il met le doigt là où ca fait mal. Mais enfin: deux jeunes, afin d'échapper à la police, se jettent dans la mer, et malheureusement se noient: pour l'instant, c'est tout ce que nous savons. Une enquête est bien évidemment diligentée par les services concernés, car à ce que je sache, ce n'est pas le mouvement ultra gauchiste et Melanchoniste "FRAPP-FRANCE DEGAGE" qui mène les enquêtes, mais des professionnels, à savoir la DIC, la gendarmerie, qui sont des professionnels, et avant même que l'on sache réellement ce qui s'est passé, le mouvement "FRAPP-FRANCE DEGAGE" proclame à corps et à cri: "violences policières, inacceptables, et n'en doutons pas, dans quelques temps, reprendra le slogan cher à leur idole, "LA POLICE TUE". Attendons que la justice fasse son travail, attendons que la gendarmerie fasse son travail, et si il y a eu bavure policière, et bien les responsables seront jugés et condamnés comme il le mérite.

Mais cette dérive, qui consiste à à ce que la justice soit rendue sur la place publique, et que des mouvements tels que "FRAPP-FRANCE DEGAGE" s'arrogent le droit de juger et condamner avant tout le monde, est assez inquiétant, et c'est une dérive dangereuse, laquelle, si l'on n'y prend garde, peut mener très loin dans l'outrance et surtout, ouvre une voie royale à une dictature qui ne veut pas dire son nom.

Que chacun reste à sa place, que le mouvement ultra-gauchiste"FRAPP-FRANCE DEGAGE" s'interroge sur ce qui s'est passé, c'est une bonne chose, mais ensuite, place aux procureur, dont c'est le rôle de se saisir de l'affaire, place aux juges, place aux services de gendarmerie, pour faire toute la lumière pour savoir ce qui s'est réellement passé:

Ces deux jeunes ont ils été violentés? Nous n'en savons rien, si oui, par qui, pourquoi, et comment. Qui est responsable de leur noyade? nous ne savons pas. Que les choses se passent comme cela est prévu dans la constitution, que les institutions, à savoir la justice et les services appropriés comme la gendarmerie, les enquêteurs, etc. dont c’est le métier, fassent le travail pour lequel ils sont rémunérés avec nos impôts, et ensuite, ensuite seulement, la justice se prononcera et condamnera, éventuellement, les présumés coupables.

Que chacun reste à sa place, que les institutions soient respectées, compte tenu de cette époque troublée que nous subissons en ce moment, cela me parait primordial, mais que cette récupération politique, totalement inappropriée dans de telles circonstances, par un mouvement marginal et sans avenir réel cesse, car personne ne tirera bénéfice d'un cahos dont tout contrôle échappera, finalement à tout le monde. Donc, attention danger, et que le mouvement ultra gauchiste "FRAPP-FRANCE DEGAGE" prenne conscience que, même lorsque l'on est un tout petit mouvement sans réelle envergure, on a des responsabilités, et la première des responsabilités, lorque l'on dispose d'une parole publique, c'est de faire attention à ce que l'on dit.

A chacun son rôle, à chacun sa fonction. Ceux qui veulent être gendarmes, enquêteurs, magistrats, n'ont qu'à faire les études qu'il faut pour y arriver, et respecter le cursus établi dans chaque démocratie. A BON ENTENDEUR, SALUT!
Me François JURAIN

Nouveau commentaire :













Inscription à la newsletter